Amour ou amitié?

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Je me suis souvent interrogée sur la nature parfois ambigüe des relations entre les hommes et les femmes (je ne me lancerai pas dans un débat sur leur équivalent homosexuel, ce n’est pas mon propos) et notamment sur ce qu’est l’amour, l’amitié et si cette dernière était vraiment possible entre hommes et femmes. Ma réflexion (nourrie par l’observation, l’expérience et la discussion) m’a amenée à définir l’amour comme une amitié teintée de désir physique – et a contrario l’amitié comme un amour dénué de dimension sexuelle. Cependant les circonstances me forcent à m’interroger à nouveau sur un palier en quelques sortes intermédiaire : l’amour platonique. Qui serait donc plus fort qu’une amitié et mériterai d’être nommé amour mais toujours dénué de désir. Est-ce là pur aveuglement ? Dérèglement hormonal ? Ou simplement une amitié surdimensionné ? La question sournoisement me tourne dans le ciboulot sans que j’y puisse trouver de réponse satisfaisantes. Vos avis (argumentés, il va sans dire), cher(e)s lecteurs (lectrices !) seraient les bienvenus…

L’amour, une émotion comme les autres?

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Réflexions précédentes

Ma réflexion sur ce sujet bien spécifique de l’amour en général est partie un peu dans tous les sens cette dernière année. Je vais essayer de condenser en restant claire et sans oublier d’étape.

La difficulté première pour moi c’était : c’est quoi l’amour ? Tout le monde en parle mais quand on veut savoir précisément comment l’identifier en général la réponse c’est : tu le sauras quand tu le verras. Ma conclusion a donc été : puisque je ne sais pas, c’est donc que je ne l’ai jamais éprouvé. Triste, n’est-ce pas ?
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L’amour selon Roy Croft

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I love you,
Not only for what you are,
But for what I am
When I am with you.

I love you,
Not only for what
You have made of yourself,
But for what
You are making of me.

I love you
For the part of me
That you bring out;

I love you
For putting your hand
Into my heaped-up heart
And passing over
All the foolish, weak things
That you can’t help
Dimly seeing there,
And for drawing out
Into the light
All the beautiful belongings
That no one else had looked
Quite far enough to find.

I love you because you
Are helping me to make
Of the lumber of my life
Not a tavern
But a temple;
Out of the works
Of my every day
Not a reproach
But a song.

I love you
Because you have done
More than any creed
Could have done
To make me good,
And more than any fate
Could have done
To make me happy.

You have done it
Without a touch,
Without a word,
Without a sign.

You have done it
By being yourself.

Perhaps that is what
Being a friend means,
After all.

Roy Croft