Ne te fais pas une entorse aux neurones Albert, ça me fait mal de dire ça mais si tu n’étais pas là, tu me manquerais. Et puis comment ferais-je pour ma récolte de perles si je n’avais pas ma pinctada albertii ?
Albert : À deux quatre-vingt sur cinq qu’ils nous demandent un service.
À moi d’essayer : Sur une échelle de 2 à 5, à 2 ils nous foutent la paix, de 2 à 2 quatre-vingt, ils nous demandent un service, de 2 quatre-vingt à 2 quatre-vingt dix, ils nous demandent de bosser un minimum et à 3, ils nous pètent carrément les noix.
À 5 c’est le burn-out…
Le contexte :
Dans la rue, un jeune qui traîne ses guêtres. Contrairement à ses potes qui sortent du lycée, lui sort du boulot puisqu’il est pâtissier.
Albert – C’est quoi ta spécialité, les éclairs au chocolat* ? Ha ha ha…
Je reste coite, à grand peine. Il a l’air de comprendre sa propre blague, je me dis qu’il y a du progrès. Quelques minutes plus tard et hors de portée d’oreilles du pâtissier, j’ai droit à l’explication de texte :
Albert – Je me suis fait un petit délire parce que le mec c’est pas un éclair.
+
=
Conclusion, Albert sort pas de la cuisine à Jupiter, CQFD
* Toute référence phallique à une éventuelle homosexualité latente d’Albert est bien entendu purement fortuite. Si si.