Dance of life

This is the sound of my dear smartheart ♥

And that means meaningful conversations on how to deal with sorrow and how to love oneself. It’s sharing the lighthearted joy of dances even when we are hundreds of klicks apart. It’s also the music of a deep voice whispering foreign nonsense of which somehow the meaning is conveyed clearly, by some kind of telepathic magic…

Musique !

J’aime la musique. J’en écoute peu souvent, parce que le son est la première chose que j’élimine quand je commence à fatiguer (comprenez : vers le milieu de ma journée de travail).

J’aime aussi beaucoup découvrir les playlists des ami.es, non pas que j’y décèle des profondeurs psychologiques sur lesdit.es ami.es mais parce que je découvre souvent des pépites que j’ignorerais sinon. Ces musiques deviennent part intégrante de mon univers, à tel point qu’il est rare que j’ai besoin de les écouter : les premières notes suffisent pour que s’égrènent les suivantes dans ma caboche.

Elles sont aussi une identité musicale des étoiles de ma constellation et j’en sélectionne souvent quelques dixièmes de seconde pour en faire une sonnerie personnalisée. Elles sont toujours omniprésentes dans mon cosmos local et j’ai pensé qu’il était temps de vous les faire partager.

Voici donc une nouvelle catégorie d’articles, associant des sons, des noms, des moments. Des chagrins et des chansons, des joies et des amis, des amants et des rires, parfois des larmes, des notes, du temps. Toute une histoire.

Billet d’humeur

ou quelques considérations pas si oiseuses sur l’importance de se bien nourrir pour être d’agréable compagnie…

Depuis quelque temps, je m’observe. C’est une constante chez moi me direz-vous et vous n’aurez pas tort. Plus précisément, j’observe mes humeurs (selon l’adage Connais-toi toi-même). Or j’ai remarqué une tendance nette au syndrome du samedi oisif. Qu’est-au qu’olé qu’cette bête là ? Bien c’est tout simple, la fin de semaine arrivée, je suis lessivée et je n’ai qu’une envie : farniente. Hélas, c’est aussi le jour où le frigo est environ vide. Les deux se combinant malheureusement, il est donc fréquent que la journée se déroule plus ou moins comme ça :

  • 11h. Le chien commence à s’impatienter. J’ouvre un œil, je lui promets que j’arrive de suite, je me retourne et je me rendors.
  • Midi. Bon, si je me lève pas maintenant, ça va encore me décaler. Courage.
  • Midi 20. J’ai réussi à me traîner jusqu’à la douche. J’émerge doucement et je commence à avoir faim. Ca va venir. Je commence à rêver tartines de pain frais et beurre salé, tranches de poitrine fumée croustillantes, fromage fondant, café au lait brûlant et salade de fruits avec des oranges, des pommes, des bananes, de la pastèque, de l’avocat, le tout arrosé de jus de citron frais et d’huile de macadamia.
  • Midi 21, la réalité me tombe dessus comme la saloperie qu’elle est : je n’ai ni pain frais, ni tranches de bacon, ni fruits frais, il me reste quelques cracottes, du fromage qui commence à fermenter et un fond de bouteille de lait.

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Le silence est d’or

J’aimerai bien savoir d’où viennent ces expressions de « sagesse populaire » qui nous formatent le cerveau. Je sais moi qui me les a transmises et je me bats presque quotidiennement contre cette petite voix, souvenir familier, qui me serine sa « sagesse ». Aujourd’hui, j’accuse « la parole est d’argent mais le silence est d’or ».

A première vue (dont j’ai ample provision, de même que de second degré), à première vue donc, c’est très beau. Profond même. On s’en sert fréquemment pour faire taire les gens qu’on n’a pas envie d’entendre – surtout les enfants j’ai remarqué – mais ce qui compte vraiment c’est que ça a l’air hyper profond non ? Moi j’ai des amis qui y croient en tous cas alors ça peut pas être si problématique. En fait ils y croient tellement qu’ils disent jamais trop grand chose. Surtout quand ça va pas. Parce que c’est bien connu que se réfugier dans un silence blessé c’est tellement efficace pour résoudre ses problèmes

Bon, il va bien voir que ça va pas, s’il réagit pas c’est qu’il n’en a vraiment rien à faire de moi… Pourquoi il réagit pas ?

Ben soit il s’est rendu compte de rien, soit il sait que ses questions n’obtiendront pour toute réponse qu’un silence d’or… et il est déjà découragé soit il n’en a effectivement rien à cirer. Mais bon, tu sauras pas puisque tu discuteras jamais du problème.

Alors non, décidément, cette expression là, je l’aime pas, je suis pas d’accord et je le dis. Parce que se taire ne donne raison qu’aux oppresseurs de toutes sortes, surtout à ceux qu’on se traîne en bagage dans nos pauvres têtes, selon le principe bien connu « qui ne dit mot consent », principe que je vais par ailleurs prochainement réfuter.

Et puis de toutes façons, j’ai toujours préféré l’argent.

Monsieur Jourdain

Bonsoir !

Certains font de la prose – et ils le savent, certains sont des poètes incompris et d’autres imitent Eugène Savitskaya, ce qui est un exploit autrement remarquable. Voilà des questions qui méritent réflexion.

Comment suis-je ? Le processus est instinctif pour la plupart d’entre nous n’est-ce pas. Pour d’autres, c’est comme faire de la bicyclette, dès qu’on commence à réfléchir aux détails on se casse la figure. On pourrait donc croire qu’il vaut mieux rester béatement ignorant. Hum. Ah oui mais maintenant que la question me trotte dans la tête, ça va être difficile…(interdiction de penser à un éléphant à poils bleus !) Déjà qui suis-je c’est compliqué mais comment suis-je qui… Comment, c’est à dire techniquement, comment ça marche ? Heu bah il faudrait déjà savoir de quoi on parle non ? Bon, question suivante.

Puis-je apprendre à me connaître ? Il me semble que oui. C’est pas facile, il faut vraiment aimer poser des questions qui fâchent et ne pas avoir peur des réponses qui fâchent souvent aussi. C’est long. Mais ça a l’air possible. Comment ça que j’arrête de jouer les andouilles ? Je réponds à la question ! C’est pas ma faute quand même si le type n’a pas dit vraiment ce qu’il pensait vouloir dire ! Bon, pouvez-vous apprendre à me connaître ? J’ai envie de dire, lisez ce blog, c’est une bonne méthode. Mais peut-on vraiment connaître quelqu’un ? Moins sûr, vu que déjà se connaître soi c’est pas simple. Surtout pour certains qui semblent avoir été conçus selon un modèle vaguement plus complexe. Prise de tête même pourrait-on dire. Ah ! Bah voilà ! C’est comme ça que je suis ! Cogito ergo sum, CQFD.

Royaume ostréicole

This entry is part 2 of 4 in the series Sa Majesté des Huîtres

Chers amis,

J’ai le bonheur de vous annoncer une nouvelle arrivée dans mon petit bassin de culture de perles : la Pinctada Inflata, huître perlière géante. Dotée d’un ego démesuré, inversement proportionnel à sa taille, cette variété d’une qualité exceptionnelle m’a déjà fourni de beaux fous rires. Malheureusement il m’était impossible d’en retranscrire la teneur sans trahir le véritable contexte que je ne peux rendre public. Il m’a donc fallu un peu de réflexion avant de parvenir à transposer. À venir donc, mon interprétation de ces perles géantes !

Sortez le champagne et dégustez 😉

Voir Venise…

La Sérénissime s’est hélas chastement voilée de brumes dès le lendemain de notre arrivée (notre, puisque la famille y était au complet). Quelques images choisies (si, 40, je les ai choisies. Ç’aurait pu être pire.)

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 Rédigé à Paris (eh oui!), avec Timur, qui était bien content de mon retour.
– Woof !

Le prince cassant

This entry is part 13 of 14 in the series Rencontres

Maintenant que je suis un peu mieux dans mes baskets, j’ai bien envie d’avoir ma petite famille à moi. Aussi je continue à chercher « l’homme idéal » (vous savez, le prince charmant qu’on nous vend depuis toutes petites qui résoudra tous nos problèmes et-ils-vécurent-heureux-et-eurent-beaucoup-d’enfants ?), celui qui non seulement sera un père fantastique mais qui acceptera que je sois tout sauf ordinaire, conformiste, monogame, coincée, hétéro et j’en passe. Mon lieu de rencontre préféré reste OKcupid, qui a, à mon humble avis, un avantage certain sur ses concurrents (voir ici). Toutes les qualités du lieu n’empêche nullement que parfois on tombe sur des gens peu sympathiques, pour preuve, ce message reçu après quelques échanges :

Ma première réaction a été la sidération (qu’est-ce qui lui prend ?), ensuite j’ai été vexée (il se prend pour qui ?!), puis j’ai eu envie de le remercier de m’épargner sa compagnie. Au final, plutôt que de l’insulter en retour j’ai préféré réagir à la forme plutôt qu’au fond :

Tout ça pour dire que je suis plutôt fière de la façon dont je suis maintenant capable de gérer ce genre d’événement, tant au niveau de mes émotions que de la discussion 🙂