Été indien

J’aime le début de l’automne. Le soleil n’est plus si brûlant et l’air chauffé pendant l’été reste d’une douceur incomparable qui ne se retrouve à aucun autre moment de l’année. Les fruits d’automne mûrissent encore, on trouve des figues sucrées et des noisettes croquantes. Les parfums non plus ne ressemblent à aucun autre. Le platane exhale une senteur douceâtre dans la moiteur orageuse tandis que l’odeur âpre du figuier imprègne l’air sur plusieurs mètres à la ronde. Les odeurs sont comme l’air, rondes, chaudes, balsamiques et même la pluie qui commence est douce. Que j’aime cette saison !

Chat

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Tout son corps tendu, posa
Délicatement un pied
Mouvement soudain de poignet
Fendit l’air au sabre de bois.

Déposa son katana
Apaisé, tendre félin
La peau douce, les muscles fins,
Se détendit sous mes doigts.

Dans l’herbe haute, je me couche
Et sens se poser ta bouche
Dans mes cheveux déliés

Souffle la brise d’été
Toujours je me souviendrai
De toi, chat errant au loin


Histoire comme ci du premier chat quantique par Wildfires

Le chat qui s’en va tout seul par R. Kipling

Love betrayed

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Mon amour dès l’abord
sans limites, trop fort
t’as offert toute mon âme
telle une belle flamme.

Et toi, tu as quitté mes bras,
fuyant l’absolu don de moi,
piétinant mon amour et ma vie
avec d’autres, tu m’as trahi.

Comme un loup se révèle
à la lune nouvelle,
je crie, désespère
un silence délétère.

Mon amour même encore
refuse d’être mort.
Je t’aime, je t’abhorre
t’aimerai c’est mon sort.

Comme un loup se révèle
à la lune nouvelle,
je crie, me désespère
en silence, délétère.

Lumière d’hiver

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Texte écrit pour une chanson (mélodie à assortir…)

Tu fus d’abord un éclat,
un sourire, une voix.
Bleu-glace, tes yeux oblongs,
un soleil de rayons blonds.

Depuis ta présence
est devenue une évidence,
comme la douceur du foyer
pour une enfant en paix.

Puis le soleil s’est couché,
nous nous sommes séparés.
Sur le quai mon cher ami
(voix masculine) « Je t’appellerai, promis ! »

Soleil haut, je m’endors
je rêve de tes cheveux d’or
J’imagine d’autres possibles
mais tu restes inaccessible.

Tu ne tiens pas ta promesse
il me reste ma tristesse
Je t’aimais ! Ton silence
est une douleur immense.

vers. 3 édit. 1er juillet 2013

Fratelli Crosio

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accordeon-crosioUne vieille petite douleur
(se réveille)
quand j’entends un petit air
un petit pincement au cœur
au souffle de l’accordéon.

Dans mes bras, enlacé,
bleu nacre, au dos rayé ;
au do rayé, à boutons ronds.
Un jour pluvieux on t’a volé
un jour amer de bord de mer

Ô petite vieille douleur